lundi 26 novembre 2012

Quand j'etais enfant....

Quand j’étais enfant, je croyais que si je mangeais des graines de pastèques, il y aurait tout plein de pastèques qui pousseraient dans mon ventre, quand j’étais enfant, je croyais que les étoiles filantes étaient des morceaux de lune qui se sont décrochés.
Quand j’étais enfant, je ne voulais pas aller à l’école, je croyais que l’école, c’était juste pour énerver les enfants, j’adorais monter sur les arbres pour dénicher les nids d’oiseaux, a placé des pièges pour les attraper, et pourtant je voulais être quelqu’un dans ce pays.
Je disais a mon père, je veux être comme toi, « comment veux-tu être comme moi sans faire l’école ? » il me posait cette question, je n’avais pas de réponse, et je ne répondais pas , chaque matin, c’était un combat entre père et fils, puis toute une famille contre un fils, et finalement le fils n’avait pas le choix, j’avais compris qu’il fallait aller a l’école, et en classe pendant que la prof expliquait les cours, mon esprit se tournais vers les oiseaux. Au soir a la maison en révisant mes cahiers, j’avais les yeux et le cerveau braqués sur les leçons de mes grands-frère, qui pourtant avaient six classe de plus que moi, parfois je me mettais a coté d’eux quand ils lisaient « Afrique mon Afrique »et ça me fascinait, Je retenais pleins de mots, et je récitais beaucoup de phrases par cœur avant même de pouvoir ni lire ni écrire.
Grace a mes frères, petit a petit je commence a oublier les oiseaux et a s’intéresser a la lecture, d’abord de l’alphabet, puis de quelques phrases, alors j’ai dit a mes frères donnaient moi le livre « Afrique mon Afrique » ils m’ont répondu en Pulaar thiolel oppu haa mbaawa mbadaa mojjina,thiolli fo ngoppi ha mbaawi mbadi mojjini (oisillon attend de savoir faire pour faire et bien faire, tous les oisillons ont attendus de savoir faire, ont fait et bien fait).bref ils m’ont répondu avec une phrase ou le nom oiseau est mentionné ,cet oiseau que j’aimais tant, Alors J’ai attendu pendant des années pour pouvoir faire, mais arrivé en classe ou je devais lire Afrique mon Afrique, pas de chance, il y’avait eu une reforme de l’éducation et le livre Afrique mon Afrique a été remplacer par le livre « de la dune au marigot ». A suivre

samedi 24 novembre 2012

Boghé : SOS-Défi droit des femmes forme les leaders communautaires sur le genre et les droits humains

Boghé accueille du 23 au 27 novembre 2012, un atelier de formation au profit d’une vingtaine de femmes axée sur le genre et les droits humains organisée par l’Ong SOS-Défi Droit des Femmes et Développement Durable en partenariat avec l’USAID qui a financé cette session de formation.

La cérémonie d’ouverture a été présidée par M. N’Diaye Djibril, adjoint au maire de la commune de Boghé en présence de Mme, Binta Diouf, vice présidente de l’ong et de M. Diallo Daouda, coordinateur Self Help à l’ambassade des Etats Unis d’Amérique à Nouakchott.

Cet atelier de formation vise à sensibiliser les participantes pour l’essentiel venues des localités des rapatriés et des villages d’accueil sur le genre et les droits humains a indiqué madame Binta Diouf lors de son allocution prononcée à l’ouverture de l’atelier.



L’équité et l’égalité entre les hommes et les femmes pour garantir la paix sociale, le droit à la protection des enfants pour bannir la maltraitance sont entre autres thèmes qui seront abordés avec les participantes par les formateurs, MM. Malal Samba guissé et Mariata Dia au siège de Fabouya dans le quartier de Boghé Dow. Le représentant de l’ambassade des USA a exhorté les femmes à suivre les modules de formation qui leurs seront dispensées afin qu’elles puissent vulgariser le contenu auprès des structures qui les ont mandatées.

Le maire adjoint a quant à lui salué cette initiative de SOS-Défi qui participe à l’éveil des femmes et contribue aussi à provoquer un changement de mentalités chez la gente féminine qui se trouve au cœur des activités de développement de notre pays. Rappelons que participantes sont venues de Dar Salam Oulad Séyid, Wodabé, Houdallaye, Wendou Edi, Seeno Kuna, Bababé et Boghé. Il y’a également de nombreuses représentantes d’Ong de la société civile telle l’AMDH.









La ville de
Pendant cinq jours, les bénéficiaires de cette session de formation vont se familiariser avec les concepts chers aux défenseurs des droits humains tels : droit des femmes en général, droit à la parole, droit à l’éducation, droit à la santé, droit à l’emploi et à la formation, droit à l’éligibilité, droit à la promotion dans les hautes sphères de l’Etat etc .

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