L’Institut français de Mauritanie a accueilli du 17 au 21 juin 2012 un atelier de formation sur le thème « Journalistes culturels, web et réseaux sociaux » pour accompagner les jeunes professionnels mauritaniens.
Une dizaine de journalistes mauritaniens
(travaillant pour Cridem, L’Authentique, Mauritanies1, éveil hebdo ou
encore AlAkhbar) ont assisté à cet atelier qui s’inscrit dans le cadre de la cinquième
édition du festival Assalamalekoum organisé du 21 au 29 juin 2012 à Nouakchott.
L’objectif de cet atelier était d’apporter à ces
professionnels de l’information de nouvelles compétences et un certain nombre
de techniques pour mieux se servir des outils comme Twitter, Facebook et YouTube. Il s’agit bien entendu d’accompagner les
pratiques d’une manière professionnelle afin d’améliorer la couverture des
évènements sur lesquels les journalistes peuvent travailler.
« J’ai proposé ce projet de formation à
l’Institut français de Mauritanie parce que j’estime que les journalistes
avaient beaucoup contribué aux quatre dernières éditions d’Assalamalekoum, et j’ai
pensé également que c’était le moment pour le festival de faire quelque chose
d’assez innovant en formant les journalistes sur l’utilisation des réseaux
sociaux », a déclaré Kane Limam, dit Monza, fondateur du festival Assalamalekoum
international.
Cet atelier a été orchestré par Julien Le Bot, journaliste
français, spécialiste des réseaux sociaux. Titulaire d’une maitrise de
philosophie de l’Université de La Sorbonne (Paris IV) et d’un Master 2 de
journalisme de l’Université Panthéon Assas (Paris II), ce dernier a auparavant
travaillé dans plusieurs médias français tels que France 24, ou La Croix.
Il a d’ailleurs fondé, en 2011, sa propre entreprise développant une plateforme
web destinée à valoriser l'information dite « hyperlocale » répondant
au nom de Yakwala tout en assurant des formations à l’étranger.
Le spécialiste français a d’ailleurs souligné au
cours de cet atelier l’importance des médias sociaux dans le journalisme et son
« évolution », avec leurs mérites mais aussi leurs limites.
Julien Le Bot a insisté sur l'importance de ses outils pour le journalisme
professionnel, y compris culturel. «Ils pourront beaucoup vous apporter en
termes de collecte de renseignements, recherche de sources, et suivi de
l’information», a-t-il indiqué.
Plusieurs participants ont exprimé leur
satisfaction pour leur participation à cet atelier. A l’exemple de notre confrère d’AlAkhbar
Mohamed Diop : « la formation a été satisfaisante d’une manière générale,
on a pu apprendre comment utiliser les réseaux sociaux notamment Facebook et Twitter, mais ça a
aussi
été
l’occasion pour nous de renforcer nos compétences sur les techniques d’interview.
Néanmoins l’horaire de la formation n’était pas adaptée à l’agenda de
certains journalistes », a-t-il dit. Lors de la clôture,
les journalistes ont exprimé leur satisfaction d’avoir pu acquérir savoir-faire
et compétences en matière d’utilisation des réseaux sociaux au cours de cet
atelier.
Ces
sessions pratiques sur la l’utilisation des réseaux sociaux ont par ailleurs
permis d’aborder les questions de sélection des sujets, de repérage des phrases
essentielles, de collecte et tri des données. Le formateur français a aussi
insisté sur l’importance de produire des reportages clairs, de porter attention
au matériau iconographique et de savoir présenter de manière attractive
articles et rubriques aux médias intéressés. Enfin, un exercice pratique a bouclé
la session et les participants ont produit chacun au moins un article sur le
festival Assalamalekoum.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire