dimanche 6 novembre 2011

De retour

Le président Ould Taya est parti, mais nombreux sont ceux qui le soutenaient et qui sont restés. Ayant été écartés des centres de décision et des la direction de haut poste, ceux-là sont finalement revenus sur scène.

Les dernières nominations dans les derniers conseils des ministres, la désignation à la tête de conseil d’administration de direction publique ainsi les petits mouvements du personnel diplomatique, nous donnent davantage de lisibilité dans la véritable essence de ceux qui nous gouvernent.

Nous pensons être aujourd’hui à mesure de tirer des leçons de taille sur le mode de gestion que nous réserve le pouvoir, lequel a décidé de faire du neuf avec du vieux. Manifestement, le président de la République ignore les hommes et les mœurs politiques du pays. Cruelle vérité qui l’a amené à circonscrire ses choix sur les personnes qu’il a connues il y a plus de vingt ans, le cas échéant, sur la progéniture des anciens du Système !

A notre grand malheur, le tour de la vieille garde est revenu. Ils sont enfin parvenus à se hisser, triomphants, au sommet du podium. C’est la " main invisible", le " Système " qui les a tant couvés ce dernier quart de siècle qui a, encore une fois, fait preuve de sa baraka. C’est cette main couveuse, complice et pourtant coupable, tapis quelque part dans une haute officine obscure, qui s’évertue à mettre tout un peuple sous leur coupole.

Pour la nième fois, nous nous contenterons d’épier leurs gestes, de voir la qualité de la"sombre lumière " qu’ils ne tarderont pas à faire jaillir dans l’entourage du Chef. Nous ne nous lasserons pas, la peur au ventre, de surveiller leur petite fortune pour en évaluer l’évolution. Ils sont de nouveau puissants.

Ne l’ont-ils d’ailleurs pas toujours été ? Aujourd’hui plus que par le passé, ils jouissent de ce sentiment de pouvoir, celui de toujours imposer, avec la bénédiction de l’Etat, le mode de gestion et les pratiques décriées de leur groupuscule.

Les malheureuses confrontations tribales qui se sont produites vendredi à l’est du pays sont là pour en témoigner. "Ils ont trouvé une nouvelle opportunité pour tirer les ficelles du jeu. Tels qu’ils étaient connus des Mauritaniens, ces " nouveaux " élus ", ne nous sortiront certainement pas de l’auberge. Espérons seulement qu’ils ne nous replongent pas dans le pétrin

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