dimanche 6 novembre 2011

Des ONG dénoncent l'instrumentalisation de la justice en Mauritanie

La Fédération internationale des Ligues des Droits de l’Homme (FIDH), l’Association mauritanienne des Droits de l’Homme (AMDH), Agir Ensemble pour les Droits de l’Homme (AEDH) etSOS Esclaves, ainsi que des ONG nationales et internationales dénoncent «l’instrumentalisation» de la justice par le pouvoir exécutif en Mauritanie.

Dans une déclaration parvenue dimanche à la PANA, les ONG illustrent leurs accusations par la détention « arbitraire » de Mohamed Lemine Ould Dadde, ancien commissaire aux Droits de l’Homme, à l’Action humanitaire, chargé des relations avec la Société civile et ex-président de l’organisation de la diaspora "Conscience et Résistance" (CR).

Les ONG, qui appellent l’engagement de l’ancien haut responsable mauritanien dans la lutte contre l’esclavage, indique que cette pratique, qui démontre une fois de plus l’instrumentalisation du système judiciaire à des fins politiques ou personnelles, bafoue les droits de la défense ».

Ces organisations « demandent aux autorités de la Mauritanie la stricte application du droit mauritanien et le respect de leurs obligations internationales » vis-à-vis de Mohamed Lemine Ould Dadde qui, rappelle-t-on, a été incarcéré à titre préventif pour un détournement présumé d’environ 1 million de dollars US en septembre 2010.

Sa défense, constituée de Mes Brahim Ould Ebetty et Mohameden Ould Ichidou, se réfère aux articles 136 et 138 du Code de Procédure Pénale (CPP), qui fixent à une année la durée maximale de la détention préventive en matière de délit de détournement, pour réclamer sa remise en liberté et dénoncer une détention «devenue arbitraire depuis le 27 septembre 2011




source : panapress

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